Mouais, il y a une incohérence à ne pas vouloir tendre vers la perfection.
La perfection n'existe pas, plus on avance vers quelque chose qui semble parfait, plus cette notion de perfection devient un but inatteignable.
Eddie Gomez (contrebassiste de jazz ayant accompagné, entre autre, Bill Evans pour ce qui ne savent pas) disait en interviews dans les années 90 qu'il ne savait rien alors qu'il était déjà reconnu comme un des tous meilleurs contrebassistes de son époque.
Tel musicien va sembler parfait pour tel ou tel personne et va sonner "pourri" auprès de tel ou tel autre.
Alors le précepte de cultiver la médiocrité pour avoir l'air humain me semble être une hérésie de notre société qui peut se permettre de gaspiller des notions tels que le travail, le talent, la quête de la vérité, l'élévation de l'âme etc mais ça n'a rien d'humain, si ce n'est une certaine satisfaction à se complaire dans la régression.
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